Tai Ping présente l'édition Nakashima à Paris en janvier 2025, une collaboration d'exception entre l'un des designers iconiques des années 1950, et l'éditeur fabricant de tapis. Présentation au showroom de Paris du 15 au 25 janvier 2025
Depuis sa fondation en 1956, la Maison Tai Ping s'est distinguée par une longue tradition de collaborations avec des designers de renom. En janvier prochain, l'une des plus remarquables, l'Édition Nakashima, sera présentée pour la première fois en Europe, au sein de son showroom parisien, dans le cadre du parcours In the City de Maison&Objet.
Les origines de cette Édition remontent à 1959 lorsque George Nakashima, l'un des ébénistes les plus emblématiques du XXe siècle, conçut deux modèles de tapis pour la filiale américaine de Tai Ping, Edward Fields.
C'est une approche qui a fait de lui l'un des designers les plus recherchés du XXe siècle, au même rang que Charlotte Perriand et Jean Prouvé. Plusieurs de ses créations, à l'image du banc « Conoid » et de la table basse « Minguren », sont devenues de véritables icônes, tandis que son œuvre a été exposée dans des institutions prestigieuses comme le Metropolitan Museum of Art de New York, le Victoria & Albert Museum de Londres, et le National Museum of Modern Art à Tokyo. Aujourd'hui, son héritage est perpétué par Mira, qui a assumé les fonctions de présidente et directrice artistique de son studio après son décès en 1990. Elle continue non seulement à produire les modèles de son père, mais également ses propres créations en utilisant les mêmes techniques, souvent avec des planches de bois sélectionnées par Nakashima lui-même de son vivant.
L'amour profond de Nakashima pour la nature se reflète clairement dans les différents dessins de l'Édition Nakashima. « Dark Moon II » représente un ciel stylisé orné de nuages et d'une lune, tandis que « Migration I » est dominé par une nuée d'oiseaux aux couleurs vives. « Inner Island » (la traduction littérale de « Nakashima » en japonais) présente un paysage abstrait, avec une île et une montagne enneigée, tandis que « Pocantico » évoque une écorce richement texturée. Chaque motif est graphique, dynamique et résolument moderne. Parmi eux, « Annularity » se distingue par sa déclinaison à la fois en tapis et tapisserie, cette dernière tuftée à la main en lin et laine feutrée.
La philosophie du design de Nakashima est en parfaite harmonie avec les valeurs fondamentales de la Maison Tai Ping. On retrouve la même approche responsable et qualitative, ainsi que l'importance essentielle accordée à l'artisanat. Tai Ping s'attache à n'utiliser que des matériaux d'exception et à perpétuer des savoir-faire traditionnels. Le respect de la nature se traduit dans ses pratiques durables et son engagement en faveur de méthodes de production à faible émission de carbone. À titre d'exemple, son atelier de fabrication ultramoderne à Xiamen en Chine intègre de nombreux procédés écologiques.
Acquise par House of Tai Ping il y a une vingtaine d'années, la société Edward Fields a été créée à New York en 1935. Doté d'un esprit avant-gardiste, son fondateur éponyme a été à l'origine de l'invention d'un nouvel outil de tuftage et du terme « area rug ». Tout au long de son histoire, elle a collaboré avec certains des plus grands architectes et designers de l'ère moderne américaine : Philip Johnson, Mies Van der Rohe, Raymond Loewy...
« Pour célébrer le 90e anniversaire d'Edward Fields, nous souhaitions rendre hommage à George Nakashima et à cette collection unique, » déclare Shawn Hiltz, directeur général de Tai Ping EMEA.
« C'est un véritable trésor que nous sommes impatients de partager avec le public européen ».
Du 15 au 25 janvier, le showroom Tai Ping, situé Place des Victoires à Paris, accueillera l'exposition Ode à la Nature, réunissant une tapisserie et huit modèles de tapis, accompagnés de croquis et de meubles vintage signés George Nakashima. Pour l'occasion, la mise en scène a été confiée à la décoratrice-scénographe française Émilie Bonaventure, pour qui l'œuvre de George Nakashima résonne parfaitement avec notre époque : « Ses préoccupations étaient celles d'aujourd'hui : sincérité, simplicité et un profond respect pour l'environnement »